Réflexion menée de 2002 à 2004 au Mexique et au Guatemala sur la perception des gens face à leur milieu de vie et aux répercussions de la mondialisation.
Les œuvres de la série Humanidad ont été créées avec des caméras obscura et remodelées par le biais des dispositifs numériques. Patrick Dionne et Miki Gingras ont vécu plusieurs mois dans leur camionnette, installant des chambres noires de fortune afin de faire découvrir le pouvoir des images et de la chambre noire à plus de 400 jeunes latino-américains. Intégrer les autres, en l’occurrence les jeunes côtoyant des organismes communautaires, était un choix à la fois politique et esthétique.
Lors de leurs multiples voyages, ils ont rencontré des organisations civiles qui leur ont permis de s’approcher des gens, de partager l’intimité des familles et des communautés. Ils ont côtoyé la solidarité des enfants dans leur milieu de vie, auprès de leur famille. Ils ont observé leur occupation journalière et routinière pour la survie au cœur de la ville et des relais routiers, dans les espaces délabrés, les décharges publiques et dans les marchés de victuailles et de volailles.